LE ROLE DE LA FEMME RURALE DANS LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET LA REDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHES

Etre femme n’est pas une faiblesse ! Bien au contraire, c’est une grande force, et la journée internationale de la femme est une occasion de marquer la différence.  Les femmes rurales encadrées par le COSIC agissant en consortium avec ECOS sous l’appui de la Coopération Suisse l’ont prouvé.

En effet, la RDC a placé cette journée sous le thème “l’autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques des catastrophes”. Une contextualisation du thème international « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Dans l’un comme dans l’autre cas, on voit là une façon d’affirmer la reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et à la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation en faveur de la construction, d’un avenir plus durable pour toutes les personnes.

Le COSIC asbl, quant à lui, dédie cette journée à toutes les femmes congolaises et en particulier aux femmes rurales, les femmes agricultrices de Kabare, Walungu et ailleurs, ces héroïnes dans l’ombre, dont leurs efforts et contributions sont parfois oubliés et minimisés pourtant elles jouent un grand rôle dans la prévention, la protection et dans l’équilibre des chocs climatiques. Elles ont démontré leur capacité même dans les situations les plus complexes telle que la gestion des effets du Covid-19, la gestion de la crise alimentaire pendant les confinements et les restrictions des mouvements entre les Etats ; elles ont produit et produisent encore les aliments de première nécessité pour tout le monde, y compris les nantis, bien qu’elles n’ont pas beaucoup de soutien.

Elles se battent pour défier la rudesse de la nature devenue de plus en plus hostile dans leurs milieux : la terre nourricière ne nourrit plus si facilement ses enfants. Elle est devenue trop acide et improductive sous les effets des érosions récurrentes et des saisons en perpétuelles perturbations. Pendant que la majorité des hommes ont désarmés et se livrent, haut les mains, à la paresse et à l’oisiveté, les femmes refusent de désarmer et de se déclarer vaincues. A la sueur de leurs fronts, elles repoussent la sécheresse et les inondations.

Pendant que d’autres femmes réfléchissent sur les défis, les femmes rurales font la différence en affrontant les défis. Une différence énorme d’approche : à quoi ça sert de spéculer sur les contraintes et les obstacles à notre égalité si nous ne sommes pas prêtes à nous battre pour que les choses changent’ et tout d’abord, si nous ne sommes pas capables de lutter pour maintenir l’humanité en vie malgré l’austérité de la nature ?

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